Mónica e o Desejo / Sommaren Med Monika

Notas Críticas

‘Menos que gratificante foi o motivo para ver meu primeiro filme de Ingmar Bergman. Os fatos eram os seguintes: eu era um adolescente que morava em Brooklyn e li uma notícia de que havia um filme sueco no cinema do bairro no qual uma jovem nadava completamente nua. Não dormi a noite inteira para ser o primeiro na fila de um filme, mas quando Summer with Monika abriu na Jewel em Flatbush, um menino de cabelos ruivos e óculos de aro preto podia ser visto a privar com séniores no chão para assegurar o assento mais limpo e desobstruído. Eu nunca soube quem realizou o filme nem me importei, nem era sensível nessa idade ao poder do trabalho em si - a ironia, as tensões, o estilo expressionista alemão com sua poética fotografia em preto-e-branco e seu sado erótico com meios-tons masoquistas. Eu saí revivendo apenas o momento em que Harriet Andersson se despiu, e embora fosse a minha primeira exposição ao realizador que eu viria a crer que era o melhor de todos os cineastas, eu não sabia disso.’ Woody Allen

« La reprise de Monika en circuit commercial est l’événement cinématographique de l’année […] De même que Griffith avait influencé Eisenstein, Gange, Lang, Monika, avec cinq ans d’avance portait à son apogée cette renaissance du jeune cinéma moderne dont un Fellini en Italie, un Aldrich à Hollywood et (nous crûmes peut-être à tort) un Vadim en France se faisaient les grands prêtres. » (Arts n°681, 30 juillet 1958)

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« A l’instant précis. En effet, Ingmar Bergman est le cinéaste de l’instant. Chacun de ses films naît dans une réflexion des héros sur le moment présent, approfondit cette réflexion par une sorte d’écartèlement de la durée, un peu à la manière de Proust, mais avec plus de puissance, comme si l’on avait multiplié Proust à la fois par Joyce et Rousseau, et devient finalement une gigantesque et démesurée méditation à partir d’un instantané. Un film de Bergman, c’est, si l’on veut, un vingt-quatrième de seconde qui se métamorphose et s’étire pendant une heure et demi. C’est le monde entre deux battements de paupières, la tristesse entre deux battements de cœur, la joie de vivre entre deux battements de mains. » “Bergmanorama” (Cahiers du cinéma n°85, juillet 1958)

"Un film d'Ingmar Bergman, c'est, si l'on veut, un vingt-quatrième de seconde qui se métamorphose et s'étire pendant une heure et demie. C'est le monde entre deux battements de paupières, la tristesse entre deux battements de coeur, la joie de vivre entre deux battements de mains." Jean-Luc Godard

"Il faut avoir vu "Monika" rien que pour ces extraordinaires minutes où Harriett Andersson, avant de recoucher avec un type qu'elle avait plaqué, regarde fixement la caméra, ses yeux rieurs embués de désarroi, prenant le spectateur à témoin du mépris qu'elle a d'elle-même d'opter involontairement pour l'enfer contre le ciel. C'est le plan le plus triste de l'histoire du cinéma." Jean-Luc Godard

"A quoi rêvions-nous donc quand sortit Monika sur les écrans parisiens ? Tout ce que nous reprochions encore de ne pas faire aux cinéastes français, Ingmar Bergman l'avait déjà fait. Monika (1953), c'était déjà Et Dieu... créa la femme (1956), mais réussi de façon parfaite. Pour ma part, je préfère Monika à Senso (Visconti, 1954), et la politique des auteurs à celle des metteurs en scène."  Jean-Luc Godard : Bergmanorama, Cahiers du cinéma n°85, juillet 1958

         Outras leituras em Periódicos internacionais

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After 5 Decades, Still Igniting the Screen, MANOHLA DARGISNOV. 14, 2007 NYTIMES

Bergman’s Bittersweet Ode to Youth’s Sunset. Ingmar Bergman’s ‘Summer With Monika’, DAVE KEHRMAY 25, 2012 NYTIMES

L'amour imparfait du premier regard,Mathieu Li-Goyette – 2013

Dossier Bergman, Ariane Beauvillard - 4 mars 2014

Autour de Monika – Le public du Café des Images, 07.03.16

 

 

 

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